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Pourquoi faire de grands discours, l’époque le voudrait, mais au final, un peu de spontanérité et de simplicité ne nuit pas : Nous vous souhaitons de très joyeuses fêtes de Noël !!!! Au plaisir de vous retrouver en 2020, avec de nouveaux projets, de beaux partenariats, et une UCMF toujours présente et en pleine forme.
Non, c’est trop court ? Bon allez, quelques mots de plus, parce que vous le valez bien !
Tout d’abord, nous souhaitons remercier vivement la Sacem, toute la Sacem, pour sa présence toujours bienveillante à nos côtés et son accompagnement sans faille dans nos projets, même les plus fous. Nous vous le rendons bien aussi car nos compositeurs sont de tous les combats à vos côtés. Puisse ce partenariat être pérenne et continuer de croître en folie et grandeur, c’est notre vœu pour 2020 et les années suivantes.
Quelques mots de plus pour évoquer avec joie la deuxième édition de la Fabrique à Musique et Image, dispositif mis en place par le pôle pédagogique de l’action culturelle de la Sacem, en partenariat avec l’Education Nationale, le réseau Canopé et le ministère de la Culture. Cette année, avec 10 compositeurs (dont de nouveaux adhérents), nous re-quadrillons encore plus largement le territoire français avec 13 projets auprès de classes allant du primaire au lycée professionnel ! En France métropolitaine, bien sûr, avec Dijon, Brives, Hendaye, l’île de Ré, Lille, Paris, Puteaux, Verrières le Buisson, Bray sur Seine, St Malo ; mais aussi la France d’Outre-Mer avec La Réunion, la Corse et la Guyane. 10 compositeur(trice)s émérites qui vont sensibiliser nos chères petites têtes de toutes les couleurs à la musique à l’image en compagnie de leurs professeurs. Beaucoup auront le bonheur de voir la projection de leur œuvre audiovisuelle sur grand écran dans des festivals locaux, ou sur une scène locale. L’an prochain, on part à Tahiti ou avec l’Organisation Internationale de la Francophonie !
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter pour de bon un très bon réveillon, et quand vous vous réveillerez en janvier, encore un peu engourdis de la chaleur familiale et des bons repas, vous trouverez dans vos chaussons le nouveau site opérationnel de l’UCMF.
Amicalement,
Katy Borie, déléguée générale de l’UCMF
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Un grand merci à Nathaniel Méchaly pour ses réponses à notre petite interview du mois de décembre !
Interview de Nathaniel Méchaly par l’UCMF :
UCMF : Quels sont tes projets pour 2020 ?
Nathaniel Méchaly : Je dois écrire la 1ère saison d'une série Américaine et Allemande, Shadowplay, réalisé par Mans Marlind et Bjorn Stein, un film chinois The Hunting, réalisé par Léo Zang, ainsi qu’une série pour TF1, La Promesse, réalisée par Laure de Butler. Divers autres projets surprises sont encore à venir !
UCMF : Travailler en France et aux USA, comment arrives-tu à concilier les deux ?
Nathaniel Méchaly : Oui, j’ai la chance depuis un moment de travailler à l'international et je me déplace beaucoup avec mon matériel portable. Sebastien Baret mon assistant est souvent dans mon studio, en ce moment, pour recevoir mes maquettes et finir de les produire. J’ai la chance d’avoir construit des relations intimes avec les réalisateurs qui me font confiance pour toutes les questions de production et d’enregistrement que je peux réaliser chez moi.
UCMF : De plus en plus de festivals donnent un prix à la musique originale, sauf Cannes. Qu'en penses-tu ?
Nathaniel Méchaly : Honnêtement, ma position sur Cannes est ambiguë car j’aime que notre métier soit aussi un métier de l’ombre et avant tout au service des réalisateurs. Et Cannes, comme Berlin ou Venise, protège une certaine idée du cinéma. Je crois qu’il faut être très heureux du soutien de ces festivals qui se battent déjà pour faire vivre une certaine exigence du cinéma. Nous avons aussi beaucoup de récompenses et de festivals qui honorent notre belle profession.
UCMF : Que penses-tu de la jeune génération de compositeurs ? Travaillent-ils différemment ?
Nathaniel Méchaly : Je trouve la nouvelle génération magnifique car il y a beaucoup d’idées, beaucoup de talents émergents qui cherchent l’originalité et la personalité. Je ne crois pas qu’ils travaillent différemment et je me sens d’ailleurs toujours proche de cette génération car j’ai toujours travaillé avec les outils de MAO, mon violoncelle et mon piano. Je crois que tout le monde suit une évolution technologique et c'est tant mieux pour la liberté de chacun de pouvoir proposer des choses différentes.
UCMF : Est-ce que le cinéma a changé ces dernières années en terme de production de musique de film ?
Nathaniel Méchaly : Cela depend vraiment des sujets mais quand je dois faire un film comme the Hunting, type Taken, ce sont toujours les mêmes ambitions d’une musique symphonique. Pour le reste, le cinéma est en constante évolution avec nos sociétés et la production, comme les choix artistiques, évoluent. Je crois qu’il y a de plus en plus de place à la narration et moins à l’illustration.

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